Ce week end de Pentecôte, nous partons à 4 depuis Lyon pour visiter (pour ma part 3 semaines ou 10 ans après) le refuge du fond des fours et ses alentours.
Départ du télésiège du Cunaï (en bas), en marchant tranquillement sous le soleil (note, ne pas oublier ses lunettes de soleil pour une sortie en mai…)
On chausse peu après le passage du pont (2050m), le regel à l’air bon, quelques ruisseaux à traverser en visant les derniers ponts de neige, puis on déroule jusqu’au refuge, non gardé à cette période.
Nous sommes les premiers ici, (nous serons les seuls…). On se déleste un peu, on perd une canette de bière, et on rechausse pour aller tranquillement vers la pointe des Fours.
Avec Cécile, on se réoriente un peu plus loin vers un objectif moins ambitieux (le col des Fours), pendant qu’Hélène et Aurélien enchaînent pointe des fours, descente en jour blanc, col des fours.
On profite du panorama, on montre un bout du raid vanoise (cf avril),
et on redescend au refuge tantôt au soleil, tantôt avec moins de visibilité ;
Cécile commence sa sieste.
A 3, nous allons ensuite nous finir au Pélaou Blanc ; il fait bien chaud dans la montée, on avance moins vite….
arrivés sous le sommet, on le contourne par le nord à pied, la directe plein ouest parait trop raide/cornichée.
Belle vue au sommet, on profite un peu, puis on redescend (N puis W), jusqu’au refuge à toute vitesse, la neige est excellente (première transfo de l’année pour moi, il était temps).
Session goûter, allumage de feu, apéro, repas (soupe/alligot/saucisse/crudités) dodo.
Le lendemain, regel très mauvais, la météo à l’air moins optimiste que la veille. On part vers 6h15 vers la pointe de Méan Martin, en passant par le col du Pisset ; les lumières sont magnifiques.
On laisse Cécile au col, on finit la montée après quelques traversées en neige dure (couteaux utiles) jusqu’au sommet ou la vue est magnifique, les corniches en N aussi…
Redescente, passage prudent entre cailloux, puis une faiblesse des corniches pour accéder à la face N, et descente plein pot jusqu’à 2700m ou on remonte vers le col du pisset.
Ca se couvre, on descend encore dans une fine poudreuse jusqu’aux lacs du rocher blanc, avant de remonter au col de rocheure.
On attend Aurél et Hélène qui ont fait un peu de ski de fond dans le vent, puis descente par les gorges du Pisset, jusqu’à quitter la neige peu après 1950m.
Pique nique, retour voiture avec une petite traversée à gué, et la pluie commence quand nous sommes montés tous les 4 🙂 optimisation au top !
Carte : IGN 3633ET Val d’Isère
Traces :